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Interpelle le Ministre des Solidarités

En France, des centaines d'enfants et d'adolescent·es, ayant quitté leurs pays d'origine, se retrouvent seul·es et sans protection. Ces jeunes, vulnérables et isolés, sont confrontés à un système qui remet en question leur statut d’enfant avant de les protéger. Cette situation est une violation de la Convention internationale des droits de l'enfant.
Interpelle le Ministre des Solidarités pour lui demander de rencontrer ces jeunes et d'agir pour que TOUS les enfants soient protégés, quelle que soit leur origine !

Cette action est maintenant terminé, mais reste connecté⸱e - on te proposera bientôt d'agir à nouveau.

  • Ce sont des jeunes de moins de 18 ans, garçon ou fille, venant de tous les continents, qui ont quitté leur pays d'origine sans leurs parents ou représentant légal, souvent pour fuir des situations de conflit, de pauvreté extrême ou de persécution.

  • L’Etat français a violé plusieurs articles de la Convention internationale des droits de l’enfant. Il s’agit notamment des garanties attachées à l’intérêt supérieur de l’enfant et au droit à l’identité mais aussi au droit pour un enfant d’exprimer librement son opinion, d’obtenir une protection et une aide spéciales de l’Etat, et de ne pas être soumis à des traitements inhumains et dégradants. La France devait prendre des mesures pour donner suite aux constatations du Comité. A ce jour, elle n'a toujours rien fait.

  • Au lieu d'être immédiatement protégés, ils sont souvent laissés sans abri ni assistance durant la période où leur âge est contesté, parfois pendant des mois. Ils n’ont donc ni accès aux soins, ni à une scolarisation et leurs besoins essentiels ne sont pas couverts.
    L’accès à des besoins basiques est très compliqué, les jeunes ont du mal à accéder à un repas par jour, prendre une douche, ou simplement boire un verre d’eau.

  • Sans protection, ils sont exposés à des risques graves : nuits à la rue, exploitation, traites des êtres humains, problèmes de santé, déscolarisation, et traumatismes psychologiques.

  • Nous interpellons le Ministre des Solidarités car c’est lui qui est en capacité de définir une véritable politique publique de protection de l’enfance et de donner davantage de moyens aux départements, responsables de l’Aide Sociale à l’Enfance et donc de la protection des mineur.es non accompagnées.

  • En cliquant sur le bouton ci-dessus, tu enverras un message direct au ministre des Solidarités, pour lui demander de rencontrer certains de ces jeunes avec les associations qui les accompagnent. Le gouvernement a la responsabilité de garantir l’application des droits de l’Enfant, et de s’atteler à enfin réparer le système. Ta voix compte pour faire changer les choses.
    Tu peux aussi suivre les associations, Utopia 56, la Cimade et le Cofrade sur les réseaux sociaux, soutenir leurs actions ou devenir bénévole.

  • Notre société se fonde sur des principes de protection des personnes les plus vulnérables. Dans le doute, il est de notre devoir moral et légal de protéger d'abord, et de vérifier ensuite : c’est le principe de présomption de minorité. Mais ce principe n’est pas appliqué, la suspicion à l’égard des personnes se déclarant mineures est systématique. Pourtant, lorsqu’ils font appel devant les tribunaux, plus de la moitié des jeunes initialement rejetés sont finalement reconnus mineur·es. Sous prétexte de ne pas offrir une protection temporaire à un·e jeune adulte qui se déclare mineur·e, les départements prennent le risque d'abandonner un mineur réellement en danger. La solution n'est pas de durcir le système pour les mineur·es, mais d'améliorer les conditions d'accueil et d'intégration pour tous, mineur·es comme jeunes adultes, dans le respect de la dignité de chacun.

  • Chez Ben & Jerry's, nos principes directeurs nous poussent à faire progresser l'égalité et la justice pour les communautés marginalisées du monde entier. Depuis 40 ans, nous faisons campagne pour un monde plus juste pour tous et toutes. En France, nous soutenons les associations qui luttent pour les droits des personnes exilées, en sensibilisant les personnes qui nous suivent, et en leur donnant des outils pour agir concrètement.

  • Voici quelques sources qui te permettront de creuser :
    - Le dossier du recensement fait par la Coordination Nationale Jeunes Exilé.e.s en Danger (CNJED)
    - Le podcast "Jeunesses africaines en exil" qui donne la parole à des mineurs non accompagnés.
    - Un épisode du podcast "Les pieds sur terre", qui raconte comment des mineurs non accompagnés ont vécu pendant 4 mois sous les ponts d'Ivry-sur-Seine.
    - Le film "Les Engagés" qui raconte une rencontre entre un jeune exilé et un habitant de Briançon.