Les zones d’attente sont des lieux indignes où des personnes exilées sont enfermées aux frontières !
Pour les faire fermer, tu peux interpeller tes parlementaires et leur demander de les visiter, puis d’agir pour les supprimer.
Lorsqu’elles ne sont pas autorisées à entrer sur le territoire français, des personnes étrangères peuvent être enfermées dans une zone d’attente jusqu’à 26 jours en attendant qu’une décision soit prise sur leur entrée dans le territoire. Par comparaison, une garde à vue ne peut durer que 96 heures maximum, et seulement sur prolongation d’un juge ! Des femmes, des hommes, des enfants et même des bébés sont retenus dans des conditions carcérales et au mépris de leurs droits fondamentaux.
Ces lieux n’avaient même pas de cadre légal jusqu’en 1992, et dans certains endroits, comme à la frontière franco-italienne, les personnes continuent à être enfermées en dehors de tout cadre légal. Les associations et les personnes enfermées dénoncent des violations terrifiantes de leurs droits : séparation des familles, enfermement des enfants, difficulté à déposer une demande d’asile,
accès compliqué aux soins…
C’est un système injuste et cruel. Les personnes enfermées ont souvent fui la violence, la misère ou la guerre. Elles devraient être accueillies avec humanité.
Nous devons agir pour demander que la dignité et les droits humains soient respectés. Ensemble, nous pouvons agir pour faire fondre les murs, pas les libertés.
Notre partenaire, l’Anafé (association nationale d’assistance aux fronitères pour les étrangers) travaille depuis plus de trente ans dans les zones d’attente. C’est une fédération composée de 19 organisations (associations et syndicats). L’Anafé agit pour les droits des personnes étrangères qui se trouvent ou se sont trouvés en difficulté aux frontières ou en zone d’attente, et dénonce les conditions d’enfermement indignes.